Le journal du Monde à bicyclette

Publié dès 1975, d’abord sous forme de bulletin, ce journal de contre-culture est maintenant accessible sur BAnQ numérique ! Soixante-dix exemplaires publiés parfois sous différents noms mais toujours le fruit du Monde à bicyclette :
• Le Monde à bicyclette (1983-1999)
• Vers une ville nouvelle : journal du Monde à bicyclette (1979-1983)
• Pour une ville nouvelle (1977-1978) En cours de numérisation
Extrait du paragraphe « Publication » de l‘article Wikipedia « Le Monde à bicyclette » :
« Le journal du Monde à bicyclette s’appelle successivement A vélo vers une ville nouvelle, Pour une ville nouvelle et le Monde à bicyclette. À partir de 1989, le nom du journal devient le Monde à bicyclette. Transport. Écologie. Société. La première publication de l’association montréalaise date de 19767. A l’origine imaginée comme un bimestriel8, la publication du Monde à bicyclette est marquée par une irrégularité permanente (de 1 à 5 exemplaires par année)9. La seule période où l’association assure à son lectorat une certaine régularité, c’est entre 1990 et 1995 avec quatre numéros par an. Entre 1980 et 1984, l’association publie 9 000 exemplaires. Entre 1985 et 1994, le journal atteint 18 000 exemplaires.
Entre 1976 et 1978, le journal s’apparente davantage à un bulletin de liaison interne à l’association. À partir de 1978, le journal se professionnalise, il est systématiquement composé d’une manchette, d’une Une, d’une couleur dominante, d’un sommaire et ponctuellement d’un éditorial9. La couverture est présentée sur un format 22 x 29 cm tandis que les articles se lisent sur un format 44 x 29 cm.
Dans les journaux du Monde à bicyclette, les articles portent sur l’actualité cyclable de Montréal. Les auteurs profitent du journal pour dénoncer les méfaits des automobiles en milieu urbain. Outre les articles sur la mobilité active, le journal est un espace d’information dans de nombreux domaines concernant l’actualité associative et alternative. Beaucoup d’articles portent sur les transports en commun, le nucléaire, le féminisme, le Tiers-Monde, l’homosexualité, le cinéma d’art et essai, l’urbanisme alternatif, l’architecture en ville… Il est un média de la contre culture montréalaise9.
Le journal est gratuit tout au long de son existence. Outre les dons et les subventions, les publicités participent à son financement. Les pages du Monde à bicyclette accueillent entre 1978 et 1998 environ 280 annonceurs différents provenant essentiellement de Montréal (restaurants végétariens, librairies alternatives, disquaires, épiceries biologiques, vélocistes, associations…)9. »